« La lampe de la pleine conscience est en nous, et nous pouvons décider de l’allumer à tout moment. Notre respiration, nos pas, notre sourire paisible en sont l’huile. Notre pratique consiste donc à allumer cette lampe pour que brille sa lumière et que se dissipent les ténèbres ». Thich Nhat Hanh
L’objet de la méditation n’est pas de se détendre, ni d’obtenir plus de ci ou plus de ça, la méditation nous ouvre à l’espace de l’ici et maintenant, nous fait prendre conscience du flux incessant des pensées, du manque de conscience que nous mettons dans nos actes quotidiens.
La méditation n’est pas une relaxation ni une méthode de bien-être, elle peut être très inconfortable, nous endormir, nous excéder, etc.
Je ne suis pas une « pro » de la méditation, je la pratique plus ou moins régulièrement, depuis de nombreuses années et même si je ne confonds pas avec la sophrologie j‘y retrouve certaines similitudes : ainsi le scan corporel de la méditation de pleine conscience fait partie des pratiques de relaxation et sophrologie depuis bien longtemps, l’attention portée au souffle, à la respiration, à la posture, aux sensations se retrouvent dans beaucoup de pratiques méditatives et sophrologiques.
Je souhaite partager ici un texte de Fabrice Midal (que je vous invite à lire et à suivre sur le site de son école : https://www.ecole-occidentale-meditation.com/)
« Comment faire pour que la méditation change profondément notre vie ? Comment faire pour que la pratique nous aide pour de bon ? Comment faire pour qu’elle nous permette d’être davantage nous-mêmes, apaise ce qui a besoin d’être apaisé, guérisse ce qui a besoin d’être guéri, éclaire ce qui a besoin de clarté ?
La réponse à ces questions tient dans un seul geste, aussi simple que déconcertant : apprendre à se poser. Toute la méditation réside là.
Se poser signifie s’asseoir pour de bon, ne pas partir dans des élucubrations, ne pas « penser » que l’on pratique, mais « le faire ».
C’est difficile, car on a beaucoup de mal à consentir au présent, à consentir à ce qu’on vit. On préfère notre version de la réalité, nos explications sur ce qui nous arrive — ce qui, loin de nous aider, ne fait que compliquer notre existence.
Je vois beaucoup de gens qui croient pratiquer, mais en réalité, ils restent dans leur tête. Ils planent un peu, ils ont leur conception de la pratique. Ils ont parfois même inventé leur version de la méditation.
Or, tout le travail est de s’asseoir vraiment, de prendre corps, de s’enraciner, de se laisser peser de tout son poids sur la terre, de faire en sorte que notre centre de gravité redescende, de se réinscrire corporellement dans le présent et d’être ainsi ouvert à ce qui a lieu. Non pas notre idée de la réalité, mais la réalité toute nue…«
J’y retrouve des similarités avec une partie de ma pratique en groupe ou en individuel même si je ne perds pas de vue que nous avons un objectif là où la méditation n’en pose pas.
Pour celles et ceux qui aiment à être guidés, je recommande l’application de Mathieu Ricard « Imagine Clarity » : https://app.imagineclarity.com/.
Des photos du Tibet propices à la contemplation, des conseils pour méditer et des accompagnements dont ceux de Charles Hastings que j’apprécie particulièrement. Simplicité et authenticité.
Et pour méditer en groupe, la liste des sanghas francophones du village des pruniers :
https://drive.google.com/file/d/0B_9EN7kezQiZMFZJUnZKX1l1R2s/view